une petite comptine 🎶 c'est pas grave de rater
🎵 c'est pas grave
🎶 c'est pas grave
🎵🎶🎶🎵🎶 et c'est important de s'en rappeler🎵🎶🎶🎵
Dans ma tête je cherche à infléchir la définition du mot « capable » vers autre chose que « brillant ».
Je veux l'orienter vers quelque chose qui signifierai « libre de le faire, si une personne en a envie ou besoin », quelque chose qui est détaché de la permission de faire, de l'injonction.

Quelque chose qui émane de la volonté, de sa/notre propre volonté, et que cette dimension évoque une prise de pouvoir, de puissance sur les choses, en écartant le plus possible le poids des injonctions...
c'est énergivore car il s'agit d'une dynamique de lutte, et cela s'instille même dans les instants de repos, de nonchalance, de soin ou d'amusement, qui ne sont pas censés être reliés au travail, ni au combat, et pourtant, ça serait illusoire de croire que ces moments en sont détachés. Si quelqu'un.e veut décider, a une opinion de ce que tu peux ou dois faire de ton corps, ton temps et ton énergie ou non, alors ce que tu en fais est un positionnement, parfois contraint, et parfois libéré, et parfois contre des tempêtes et des risques graves, de la répression.

Je tente ici une formulation : même les moments de liberté ont besoin d'être libérés de ça,
et je pense notamment aux espaces de partage et de plaisir qui deviennent le théâtre d'un autre genre de vie en commun, ceux où tout le monde devient zozo, ceux où tout le monde se met à crier sauter danser transpirer s'enlacer rêver rire se défouler...
Je cherche à comprendre ce paradoxe et je crois que dans chacune des situations, ça s'oppose à d'éventuelles étiquettes ou prédictions que l'on voudrait m'attribuer avant même que je n'aie eu mon mot à dire sur le sujet.